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DE LA VILLE DE PARIS.
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[i545]
Claude de Moucy, Duboys, procureur en Parlement, et autres, bourgeois de lad. Ville de Paris. Après ce que mond. sr le Prevost des Marchans a faict faire lecture desd, lettres patentes en lad. assemblée et qu'il a proposé et recité les propos tenuz et advisez en la derniere assemblée, tenue en l'Ostel de lad. Ville pour le faict desd, povres, et nommé plusieurs notables personnes de tous estatz pour avoir la charge, gouvernement et administration desd, povres soubz lad. Ville, a esté conclud, advisé et deliberé que, suivant le voulloir du Roy, lad. Ville doibt humblement accepter lad. charge des povres d'icelle, en remerciant Dieu de ce qui luy a pleu inspirer le Roy d'avoir cure et solicitude desd.
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povres de ceste Ville, et que, pour commencer, au regime et gouvernement d'iceulx ont esté esleuz pour gouverneurs, c'est assavoir : Monsr le curé de Sainct Eustace, Monsr le curé de Sainct Nicolas des Champs, Monsr le curé de Sainct Berthelemy, Monsr Hennequyn, Conseiller en la Court, Monsr Meigret, Conseiller en lad. Court, Monsr Rebours, Monsr le bailly Courtin, Monsr Desprunes, Monsr Barrillon, sire Claude Lelievre, sire Germain Lelieur et Joachin Rolland; pour tresorier d'iceulx Monsr Pilloys, et pour contreroolleur, sire Jehan Choppin , Eschevin delad. Ville; ausquelz sera faict savoir lad. eslection et seront mandez àla court de Parlement pourfaire le serment.
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1545.
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LXII [XI]. ---- Vl" MIL LIVRES TOURNOIS DEMANDEZ PAR LE ROY À LA VILLE DE PaRIS.
6 mars i545. (Fol. i4)<".
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Du vendredi, vi" jour dc Mars mil vc xliiii.
Aujourd'huy, au Bureau de ia Ville de Paris, où estoient Monsr maistre Pierre Seguier, Lieutenant criminel de la Prevosté de Paris, sire Jehan Choppin, marchand et bourgeois delad. Ville, sire Jehan de Sainct Germain, marchant et quartenier d'icelle, et sire Jehan Berthelemy, aussi marchant et conseiller de lad. Ville, Eschevins de lad. Ville de Paris;
Est venu Monsr maistre Jehan Morin, Conseiller du Roy et Lieutenant civil de la Prevosté de Paris, acompaigné de maistre Jehan Lormier, greffier de lad. Prevosté, qui a presenté ausd. Eschevins, aud. Bureau, lettres missives du Roy a luy adressans, données à Chambourg '-', le xxu° fevrier derrenier passé, signées: François, Robertet; et lettres patentes du xnc dud. moys, signées : par le Roy estant en son conseil : Bayard y et scellées du grand scel d'icelluy seigneur; desquelles lettres missives et patentes la teneur ensuit :
"Francoys, par la grace de Dieu, Roy de France, au Prevost de Paris ou à son Lieutenant civil, salut. Puis que par les grandz effortz, conspirations et entreprises des plus grands et puissans princes de la Chrestienté et de leurs royaulmes, pays, communiiez et subgetz, noz plus prochains voisins et
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anciens ennemys, entrez avec grosses et furieuses armées en nostre royaulme, à diverses foys et en divers endroitz, durant la derniere guerre, a esté myeulx que jamais congneu, esprouvé et senty quelle est la force et resistance de nostre royaulme, conservé soubz la main de Dieu,nostre createur, par l'unyon, obeyssance et bonne volunté de tous les estatz et subgectz d'icelluy, dont est provenue la paix et aliénée faicte entre nous et nostre beau frere, l'Empereur, laquelle, comme nous esperons, entretiendra nous et les enffans, pays et subgectz de chascun de nous, à longue, parfaicte et prospère amytié ct transquilité; aussi, puis que de tout ce que nous tenyons avant le commencement de lad. guerre, nous n'avons à present riens perdu, sinon nostre ville de Boullongne, qui feust encores en noz mains, si les chefz des gens de guerre estans cn icelle eussent eu le cueur aussi bon comme ilz estoient bien fourniz de vivres, munitions et autres choses neccessaires à leur deffence ; et que en la Chrestienté qui nagueres estoit quasi toute esmeue et armée contre nous, n'avons pour le present autre ennemy que le roy d'Angleterre, lequel n'a voullu accepter les très honnestes et plus que raisonnables offres et conditions de payx, à luy presenlées de nostre part, c'est
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O La moilié du fol. 12 v° et le fol. i3 entier, restés en blanc dans le Registre, représentent une lacune considérable de près de quatre mois.
(-> II faut lire Chambord, comme on le voit par le texte des lettres publiées ci-dessous.
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